Histoire de la guitare électrique : Comment l’électricité a changé l’univers de la guitare (et la face du monde)

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Il y a un siècle, les guitaristes avaient parfois du mal à faire entendre leur instrument. Tout a changé lorsqu’un groupe d’inventeurs ajouta un petit quelque chose : l’électricité. Interrogé sur les prémices de l’histoire de la guitare électrique au début des années 2000, Keith Richards déclarait : « Tout ce qu’ils ont fait, c’est mettre un téléphone dedans. Mais c’était le bon téléphone, au bon moment ».

Richards simplifiait-il à l’excès la guitare électrique ? Oui et non. De toute évidence, l’une des innovations musicales les plus importantes du siècle dernier n’est pas née du simple fait d’enfoncer un téléphone dans la rosace d’une guitare acoustique. Mais à part quelques commodités modernes, la guitare électrique fonctionne plus ou moins comme une guitare acoustique. Cela dit, ce sont ces « commodités modernes » qui ont cimenté la place de la guitare électrique dans l’histoire de la musique et en ont fait l’icône de la culture et du design qu’elle est aujourd’hui.

Histoire de la guitare électrique : La naissance du mythe

Le problème des guitares acoustiques

Bien que des inventeurs comme George Breed aient expérimenté des cordes et des courants électriques pour produire du son dès les années 1890, il faudra attendre les années 1920 pour que les premières itérations de la guitare électrique proprement dite apparaissent.

À l’époque, les guitares acoustiques étaient utilisées à la fois pour la musique country et big band (formation orchestrale interprétant du jazz). Et c’est surtout en big band qu’elles posaient problème. En termes simples, elles n’étaient pas assez puissantes pour être clairement entendues au-dessus de la myriade d’autres instruments.

Le premier pickup

En réponse à ce problème, diverses personnes ont commencé à chercher des moyens d’amplifier le son de la guitare. En 1928, les fabricants d’instruments Stromberg-Voisinet ont créé la première guitare électrique produite dans le commerce. C’était quatre ans après que Gibson installa un appareil électromagnétique sur les altos et les basses, lequel captait les vibrations des chevalets des instruments et les convertissait en signaux électriques.

La guitare Stromberg-Voisinet utilisait également cet appareil, connu sous le nom de pickup. Mais contrairement à l’appareil de Gibson, il captait les vibrations de la table d’harmonie de la guitare, les convertissait en signaux électriques et les envoyaient à un amplificateur et un haut-parleur. Toutefois, bien que le pickup Stromberg-Voisinet augmentait le volume de la guitare, le son qu’il produisait laissait encore beaucoup à désirer.

La poêle à frire

Une solution au pickup terne de l’époque est arrivée au début des années 1930. Comme pour les musiciens de big band, Adolph Rickenbacker, un guitariste hawaïen, était frustré par le faible volume de la guitare par rapport à celui des autres instruments d’un ensemble. Dans un premier temps, il coconçoit à la fin des années 1920 un « résonateur », une guitare acoustique qui amplifie naturellement le son via un ou plusieurs cônes métalliques sur la table d’harmonie et parfois même une caisse entièrement en métal.

La "poêle à frire" de Rickenbacker (Frying Pan)
La « poêle à frire » de Rickenbacker (Frying Pan) – Source : VintageMartin

Il décide alors de pousser l’idée plus loin avec ce qui s’est illustré, en raison de sa forme, sous le nom de « Frying Pan« , ou poêle à frire en français. La particularité de cette guitare électrique, quoique hawaïenne, était que, contrairement aux créations Gibson et à la Stromberg-Voisinet, ses micros captaient les vibrations des cordes elles-mêmes.

De la Frying Pan à la Stratocaster

L’innovation apportée par la Frying Pan fut un succès auprès des guitaristes hawaïens, mais les guitaristes acoustiques restèrent frileux et n’adoptèrent pas immédiatement l’idée d’une guitare électrifiée. Les attitudes changèrent à la fin des années 1930. Les Paul, un autre guitariste notable de l’époque, se mit en tête de bricoler les micros afin de voir comment il pouvait améliorer la qualité sonore de l’instrument dans son ensemble.

Le problème avec les guitares acoustiques équipées de micros (le genre que jouaient les musiciens de jazz), étaient qu’elles produisaient de grandes quantités de rétroaction (effet larsen) et de bruits indésirables. En 1939, Les Paul conçut la première guitare électrique à corps plein (solid body), « The Log » (La Bûche). Cependant, Gibson, le premier fabricant de guitares de l’époque, s’est moqué d’un tel instrument et l’humble Log n’est jamais entrée en production.

Les lignes ont cependant bougé en 1950 lorsque Leo Fender, un passionné d’électronique autodidacte, créa l’Esquire, la première guitare électrique solid body produite en série. Gibson voulut prendre une part du gâteau en lançant son propre modèle de guitare solid body, la Gibson Les Paul. En 1954, avec l’avènement de la Stratocaster Solid Body à trois micros de Fender, les trois guitares électriques les plus emblématiques de tous les temps avaient toutes vues le jour. La musique ne serait plus jamais la même.

L’amélioration de la guitare électrique (mais surtout des micros)

Qu’elles soient creuses ou pleines, c’est aux micros que les guitares électriques doivent leur son. C’est pourquoi les guitares électriques n’ont pas besoin d’être aussi encombrantes que les acoustiques, ni même d’avoir une rosace ou des ouïes. Elles n’ont pas besoin non plus d’être en bois. Presque tous les matériaux ont été employés dans leur construction, du plastique à l’aluminium, bien que le bois soit généralement utilisé pour ses qualités de résonance. Même le ciment a été employé. Oui, vous avez bien lu ! Le ciment peut servir de matériau pour la caisse. Regardez la vidéo ci-dessous.

En essence, lorsqu’une corde, généralement faite de nickel et d’acier, et beaucoup plus fine en diamètre qu’une acoustique, est grattée, les micros magnétisés situés en dessous captent ses vibrations à travers le champ électromagnétique qu’ils créent (et qui magnétise partiellement la corde). Ils transforment les signaux et les envoient à un amplificateur branché, qui contient souvent un haut-parleur intégré.

Un micro comprend généralement un certain nombre de pièces polaires magnétiques (bien que certains soient constitués d’un seul aimant) enroulées plusieurs fois avec un fil fin. Un type de micro, popularisé par Fender et maintenant largement associé à la marque, consiste en une seule bobine de fil. Connus pour leur sonorité vives et nettes, ils sont parfaits pour des genres comme la country et le funk. Le seul problème avec ceux-ci est qu’avec les vibrations des cordes, ils produisent également un retour sous la forme d’un bourdonnement désagréable lorsque les cordes ne sont pas grattées, en particulier en présence d’équipements électriques.

Pour contrer le phénomène de larsen, Gibson a développé le « Humbucker« , des micros à double bobinage câblés à l’envers en termes de bobine et de direction magnétique. Non seulement ils réduisaient considérablement le retour, mais donnaient également un son plus plein et plus riche. Alors qu’un certain nombre d’autres types existent – comme le P90, un simple bobinage au son plus chaud produit par Gibson, et le mini-humbucker – le simple bobinage et le humbucker restent aujourd’hui les plus répandus.

Du son, du son et encore du son

Bien que les guitares électriques puissent produire une gamme presque infinie de sons, on les associe, du moins dans la culture populaire, à un son sale et déformé. Rappelez-vous l’intro grondante de Twentieth-Century Boy de T Rex ou au riff grinçant de You Really Got Me des Kinks. De nos jours, les guitaristes s’efforcent d’émuler ces sons, et la « distorsion » est une caractéristique standard de la plupart des amplificateurs.

Cependant, cela n’a pas toujours été le cas. Comme pour les amplificateurs hi-fi, les premiers amplis de guitare, produits au début des années 1930, augmentaient simplement la sortie sonore de l’instrument. Toutefois, comme les premiers micros, ils n’étaient pas assez puissants pour une utilisation sur scène. Avec l’avènement du Super Amp 18 watts de Fender à la fin des années 1940, certains guitaristes furent ravis de constater que, lorsqu’ils montaient le volume à fond, le son devenait crunchy et déformé. En d’autres termes, les signaux, à la suite d’une lacune technique involontaire, étaient trop lourds à gérer pour l’amplificateur saturé.

Ce qui se passait lorsque les amplificateurs étaient poussés à leur maximum, c’était que les signaux devenaient « écrêtés », c’est-à-dire que leurs aigus et leurs graves disparaissaient. Cela a abouti à une tonalité compressée chargée d’harmoniques. Roger Mayer, un pionnier dans la création de sons déformés dans les années 1960, déclarait : « Tout ce que les musiciens devaient faire, c’était de monter l’ampli aussi fort qu’ils le pouvaient. Le son amplifié produisait un type assez mélodieux de distorsion« .

Aujourd’hui, les pédales d’effets, comme celles que Mayer fabrique encore, peuvent produire de tels sons saturés à des volumes inférieurs. Mais comme il me souligne, seuls certains types de distorsion sonnent bien. « La règle d’or, en gros, est que si vous modifiez une forme d’onde de telle manière que les harmoniques et le résultat final n’obéissent pas aux lois naturelles qui se produisent dans la nature, cela ne sonnera pas très bien… Une série d’harmoniques impaires n’est pas aussi musicale que les sont les harmoniques paires. Cela semble discordant« .

Histoire de la guitare électrique : Chronologie des modèles les plus innovants

Une longue et puissante histoire, due à une lignée d’individus tout aussi remarquables, ont fait émerger la première guitare électrique des tréfonds de leur imagination. La guitare électrique a survécu et prospéré à travers des périodes continues de sélection naturelle, d’hybridation et d’épisodes fructueux de répartition géographique pour devenir ce que nous chérissons aujourd’hui, un instrument considéré comme le summum des technologies modernes. Voici quelques-uns des modèles qui ont jalonné l’histoire de la guitare électrique.

1931 : la « poêle à frire » de Rickenbacker

Rickenbacker Frying Pan

La Frying Pan a été la première guitare électrique jamais produite. L’instrument fut créé en 1931 par Georges Beauchamp, puis fabriqué par RickenBacker Electro. L’instrument a gagné son nom en raison de sa forme proche de celle d’une poêle à frire : un corps plat et circulaire avec un long manche.

Il s’agissait d’une lap steel guitar conçue pour profiter de la popularité de la musique hawaïenne dans les années 1930. Beauchamp et Rickenbacker ont commencé à commercialiser la Frying Pan en 1932. Cependant, Beauchamp n’a obtenu de brevet pour son idée qu’en 1937, ce qui permit à d’autres fabricants de guitares de produire des guitares électriques au cours de la même période.

1935 : Rickenbacker « Electro String » Model B

Rickenbacker « Electro String » Model B

Cette guitare électrique était la version espagnole de la Bakelite Model B Hawaiian Guitar. La bakélite est une ancienne forme de plastique utilisée pour fabriquer des disques, des boules de billard et des récepteurs téléphoniques au début des années 1900. Cette Rickenbacker était disponible en modèle standard à six cordes ou en guitare ténor à quatre cordes.

Ces premières guitares espagnoles en bakélite avaient un manche amovible avec 23 frettes moulées sur la touche. Lorsqu’elles s’usaient, le guitariste devait changer l’ensemble du manche. Rickenbacker a fabriqué ces modèles jusqu’en 1943. Aujourd’hui, vous pouvez trouver des exemplaires d’époque pour environ 4 500 euros.

1939 : Les Paul The Log

Les Paul The Log

La Log a été créée par Les Paul après avoir persuadé Epiphone de le laisser utiliser leur atelier le dimanche. Un micro Gibson a été monté sur un bloc de bois d’érable massif de 10 cm de large avec les cordes pour éviter les problèmes de rétroaction que la guitare acoustique/électrique connaissait à l’époque. Par souci d’apparence, Les Paul a associé le corps d’une guitare Epiphone à corps creux, scié dans le sens de la longueur avec la Log au milieu. Cela a permis de résoudre deux problèmes : le feedback, car le corps acoustique ne résonnait plus avec le son amplifié, et le sustain, car l’énergie des cordes n’était pas dissipée pour générer du son à travers le corps de la guitare. Ces instruments ont été constamment améliorés et modifiés au fil des ans. Les Paul a continué à les utiliser dans ses enregistrements longtemps après le développement du modèle Gibson éponyme.

1947 : la guitare électrique Bigsby-Travis

La guitare Bigsby-Travis

Dans les années 1940, Paul Bigsby, le créateur du célèbre vibrato Bigsby, était contremaître dans un atelier d’usinage appartenant à Albert Crocker de la Crocker Motorcycle Company. L’amour de Bigsby pour les motos et la musique country-western l’a conduit à une amitié avec le guitariste Merle Travis. Les graines de la carrière ultérieure de Bigsby ont probablement été plantées le jour où Travis lui a demandé s’il pouvait réparer un vibrato Kauffman.

Il fit plus que le réparer. Bigsby créa un tout nouveau système. La création présentait également quelque chose qui s’avérerait par la suite très important dans le futur développement des guitares électriques solid body : les six mécaniques fixées d’un seul côté de la tête, par opposition aux têtes traditionnelles de l’époque avec trois tuners de chaque côté.

1950 : Fender Broadcaster (Telecaster)

Fender Broadcaster (Telecaster) 1950

Lorsque Leo Fender se sépara de son partenaire « Doc » Kauffman, il entreprit de créer une guitare qui se concentrerait sur l’utilité et l’aspect pratique, et moins sur l’esthétique du design. Il voulait créer une guitare ordinaire avec un son clair similaire au son provenant des guitares électriques hawaïennes, mais sans problème de larsen. Le résultat fut un modèle à deux micros qu’il nomma Broadcaster. À partir de ce moment, tous les manches Fender ont inclus des truss rods.

La société Gretsch, elle-même fabricant de guitares électriques à corps creux (et maintenant détenue par Fender), a affirmé que « Broadcaster » avait violé la marque de sa gamme de batteries Broadkaster. En tant que nouveau venu dans l’industrie, Fender décida de changer le nom en Telecaster. Aujourd’hui, on peut trouver le modèle de 1950 au prix de 36 000 euros environ.

1952 : Gibson Les Paul

Gibson Les Paul 1952

Le modèle Les Paul est le résultat d’une collaboration de conception entre Gibson Guitar Corporation et le regretté guitariste de jazz accompli Les Paul. En 1950, avec l’introduction de la Fender Telecaster sur le marché musical, les guitares électriques ont connu un véritable engouement de la part du public. En réaction, le PDG de Gibson Guitar, Ted McCarty, a fait entrer Les Paul dans l’entreprise en tant que consultant.

Les Paul était un innovateur respecté qui expérimentait la conception de guitares depuis des années au profit de sa propre musique. Dans un premier temps, Gibson refusa The Log, la qualifiant de « manche à balai avec un micro dessus« . Cependant, en 1950, Gibson est revenu vers Les Paul et l’a signé, lui et son design. Chez Gibson, Les Paul a créé 50 à 60 prototypes avant de se sentir satisfait de sa conception finale. Ainsi naquit l’emblématique Gibson Les Paul. Le reste appartient à l’histoire. Le modèle de 1952 peut être acquis pour environ 38 500 euros.

1954 : Fender Stratocaster

Fender Stratocaster 1954

La Fender Stratocaster, souvent appelée « Strat« , est un modèle de guitare électrique conçu par Leo Fender, George Fullerton et Freddie Tavares en 1954. Elle a été fabriquée en continu par la Fender Musical Instruments Corporation jusqu’à aujourd’hui. La Fender Stratocaster présentait 3 caractéristiques qui en faisaient une guitare révolutionnaire en 1954.

Tout d’abord, elle avait un corps à double pan coupé avec des bords biseautés. Ensuite, elle arborait l’unité « tremolo » conçue par Fender intégrée dans le chevalet flottant. Enfin, c’était la première guitare solid body à être équipée de 3 micros. Un sélecteur à 3 positions sur la guitare permettait au guitariste de sélectionner le micro. Celui-ci fut ensuite remplacé par un commutateur à 5 positions, car les guitaristes se sont aperçus qu’ils pouvaient obtenir des sons uniques en réglant le sélecteur entre les 3 positions. Le modèle de 1954 est estimé à environ 65 000 euros.

1979 : Van Halen Frankenstrat

Eddie Van Halen Frankenstrat 1979

La Frankenstrat était la tentative d’Eddie Van Halen de combiner une Gibson et une Fender. Elle a été fabriquée à partir d’un corps de Stratocaster en frêne qu’Eddie a modifié pour recevoir un micro chevalet humbucker Gibson PAF et un micro manche à simple bobinage. Le micro manche servait simplement de décoration. Il n’a jamais été câblé avec le humbucker, en raison de l’incapacité d’Eddie à câbler correctement l’interrupteur. La Frankenstrat présentait un manche en érable, du matériel chromé et des rayures rouges, noires et blanches. Cette guitare « maison » a marqué le début des guitares conçues pour le jeu technique hyperrapide. Van Halen a été le premier à utiliser des micros à haut rendement, des unités de tremolo flottantes à la pointe de la technologie, ainsi que des manches et des caisses plus élégants et plus profilés pour jouer plus rapidement. Pratiquement tous les grands fabricants se sont précipités pour commercialiser des modèles basés sur la guitare originale d’Eddie Van Halen. Lui-même créa sa propre marque et développa une gamme commerciale basée sur sa Frankenstrat.

1982 : Jackson Randy Rhoads

Jackson Randy Rhoads 1982

La Jackson Randy Rhoads était une guitare électrique commandée initialement par le guitariste Randy Rhoads. Elle est désormais produite par Jackson Guitars. En 1979, Rhoads travailla avec Karl Sandoval sur la customisation d’une Gibson Flying V, une hybride entre une Gibson et une Fender. Mais il voulut aller plus loin en créant une guitare qui ressemblerait davantage à un aileron de requin pour la différencier d’une Flying V.

L’évolution devint The Original Sin. Il y eut 2 versions de son vivant, puis différentes itérations jusqu’à aujourd’hui. La Sin présentait un trémolo de style vintage bloqué standard. Le vibrato était d’une très grande qualité et les micros conçus pour capturer les aigus plus efficacement qu’une guitare normale.

1994 : la guitare électrique à 7 cordes d’Ibanez (Universe)

Ibanez Universe UV70P 7 cordes

La guitare électrique solid body à 7 cordes a été initialement développée au début des années 90 par Steve Vai avec des guitares Ibanez. La guitare électrique à sept cordes a néanmoins été popularisée lorsque le groupe Korn a présenté des guitares Ibanez Universe sur leur premier album de 1994, capitalisant sur les graves massifs produits par la 7e corde (généralement un la grave). Cette période a marqué un point culminant dans la popularité de la guitare à sept cordes, avec les plus grands fabricants incluant des 7 cordes dans le catalogue de leurs filiales (Fender Squier et Gibson Epiphone). Les fabricants précurseurs de 7 cordes, comme Ibanez, ont très vite élargi leur offre en réponse aux marques traditionnelles. Aujourd’hui, les 7 cordes continuent de gronder et de déchirer la scène avec des artistes comme Muse, Dream Theater et Suicide Silence, pour ne citer qu’eux.

2005 : le Guitar Hero Controller

Guitar Hero Controller

La série Guitar Hero a eu un impact social important, devenant un phénomène culturel planétaire. La série a contribué à raviver l’éducation musicale chez les enfants et a influencé des changements dans l’industrie du jeu vidéo et de la musique. Elle a même trouvé une utilisation dans le domaine de la santé et le traitement des patients en convalescence. Elle est devenue une partie de la culture populaire vernaculaire. Beaucoup considèrent Guitar Hero comme l’un des produits les plus influents de la première décennie du 21e siècle. Elle fut encensée pour avoir été l’étincelle ayant conduit à la croissance du marché des jeux de rythme, pour avoir stimulé les ventes d’albums des nouveaux comme des anciens artistes, pour avoir introduit des concepts de jeu social dans le marché du jeu vidéo, et, en liaison avec la Wii, pour avoir améliorer l’interactivité avec les consoles de jeux.

Pour conclure : la guitare électrique peut-elle encore évoluer ?

Bien que les guitares électriques les plus populaires comme les Fender Stratocaster et les Gibson Les Paul existent depuis près de sept décennies, peu de choses ont changé en termes de conception, d’apparence ou de son. Une Stratocaster que vous achèteriez aujourd’hui possède essentiellement la même forme que celle que Leo Fender a conçue en 1954. Et, bien que des modifications et des enrichissements des modèles populaires aient certainement été apportés en cours de route, certains guitaristes, comme Keith Richards, préfèrent toujours les originaux.

Dans la même interview citée en début d’article, Richards déclarait : « La guitare électrique est un instrument étrange. En cela, vraiment, les meilleures ont été fabriquées lorsqu’elles ont été inventées pour la première fois. Elles ne se sont pas améliorées. Vous ne pouvez pas les améliorer« .

On prétend périodiquement que la guitare électrique est morte. Mais elle reste étonnamment résistante à une évolution ultérieure. N’y a-t-il vraiment pas de place pour l’amélioration ou l’évolution, comme le suggèrent certains musiciens tels que Keith Richards ? Alors que Fender a récemment commercialisé une guitare hybride électro-acoustique, il faut malgré tout admettre que de nombreux musiciens partagent l’état d’esprit de Richards.

« Chaque fois qu’une marque ou une entreprise, y compris nous-mêmes, a essayé de fusionner les nouvelles technologies avec l’instrument physique, le consommateur l’a généralement rejeté« , a expliqué Andy Mooney, actuel PDG de Fender. Cela dit, ce dernier estime qu’il existe « de nombreuses façons de repenser la conception et l’utilisation des micros« , ainsi qu’un besoin de répondre aux sensibilités puristes et modernes.

Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

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